Scarecrow
Flashback

Scarecrow, TDS 2015, Vendredi 10 Juillet

Scarecrow
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Pour celles et ceux qui pensaient que le Blues et le Hip-Hop étaient incompatibles, le quatuor toulousain des Scarecrow a prouvé, hier soir, qu’il n’en était rien.
Tout d’abord, il y a Slim Paul, au physique fluet, coiffé d’un chapeau, jean troué aux genoux mais à la voix rocailleuse, venant des tripes, digne des plus grands. L’esprit des esclaves noirs des champs de coton se matérialise alors soudainement devant nos yeux. Doublé d’un guitariste hors-pair, c’est l’un des deux piliers du groupe.
A ses côtés, aux platines et d’une adresse diabolique, Antibiotik Diaw, lutin orné d’une casquette de base-ball qui, lorsqu’il prend le micro, balance des strophes d’une efficacité impressionnante, haranguant la foule, en transe.
Le bassiste et le batteur ne sont pas en reste, plus discrets certes, mais quelle précision et quelle hargne, mes aïeux !
Sous un chapiteau dégarni au début puis se remplissant rapidement au fur et à mesure tant la musique proposée ne peut laisser indifférent, attirant les spectateurs comme des mouches par du miel divin, Scarecrow régale.
L’épouvantail ultime.
Prodigieux !

Gary Constant

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