Flashback

EMIR KUSTURICA AND THE NO SMOKING ORCHESTRA, TDS 2016, SAMEDI 9 JUILLET

Emiiiiir.
Foi, ferveur, impatience attendent Emir Kusturica and the no smoking orchestra.
Emir and friends, voire Emir tout court parce que c’est lui que le public, nombreux et bigarré, est venu voir ce soir à Terres du Son alors que la nuit tombe.
« The no smoking orchestra », mon oeil, car ça fume allègrement sur la scène au passage !
On s’attend à voir les friends d’Emir se jeter un petit shot de vodka à notre santé : la petite bande de musiciens est venue là pour s’amuser avant tout.
Au milieu d’une programmation souvent un peu ultra produite, ma foi, ça fait du bien et on accueille tout ça avec grand plaisir.
Emir va donc faire le show. Un show détendu certes, mais sans aucun doute parfaitement organisé.
Oui, parce que malgré un air de joyeux bazar, on connaît l’animal et on se doute bien qu’il n’a laissé au hasard et à l’improvisation que ce qu’il a bien voulu leur donner.
On s’amuse, on danse, c’est gai pour de vrai et les sourires attrapés ça et là nous réchauffent le coeur et le corps (bon, on n’en avait pas vraiment besoin vu les températures atteintes aujourd’hui, mais ça fait toujours du bien à l’âme, bref).
Finalement, c’est aussi pour ça qu’on vient au festival. Alors il n’est pas question de bouder son plaisir.
Un air de jazz manouche et hop, on s’autorise à se croire dans un Woody Allen à la sauce Emir. D’une manière ou d’une autre on s’imagine au cinéma, c’est évidemment inévitable.
Tout à coup, le violoniste à la robe noire et rouge se met à jumper.
Moi j’ai raccroché.
Je suis partie faire un tour mais de là où je vous écris la clameur s’amplifie : Emir a encore bien réussi son coup.

Cathy Martineau

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