ayo
Flashback

Terres du Son 2014 – Vendredi 11 juillet

nasser
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winston mcanuff & fixi
winston mcanuff & fixi
ayo
cats on trees
cats on trees
woodkid
woodkid
ezekiel
ezekiel
ezekiel
ezekiel
ayo
ayo
ayo
ayo
woodkid

C’est avec appréhension, en regardant les gros nuages noirs s’amonceler au dessus-de nos têtes, que nous avons pris bravement le chemin du festival…. Une édition qui a démarré (sous la pluie, eh oui !) avec la prestation de Winston McAnuff et Fixi. Un public encore clairsemé, mais enthousiaste, pas démoralisé par les gouttes et réchauffé par l’accordéon survolté de Fixi et la majesté d’un  Winston qui dégage grave. Le sourire et la voix claire de  Ayo nous ont ramené le soleil …  Sacrée nana, et quelle humanité…  Ce fut ensuite au tour de Cats on trees de monter sur scène : on n’est pas très fans de cette pop un peu soporifique et de la chanteuse qui  a l’air tellement contente d’elle…  Première belle surprise de la soirée avec le concert de Nasser sous le  Chapito : le nombre d’habitants au mètre carrés, qui plus est, survoltés, nous a fait jouer des coudes ! Mais ça valait franchement le coup ! En revanche, n’attendez pas de photos exceptionnelles, la fosse étant cette année réservée aux photographes officiels du festival : impossible de shooter dans ces conditions … Ce qui sera confirmé lors du phénoménal concert de Woodkid, où l’on ne pouvait pas  s’approcher à moins de 50 mètres de la scène.  Tant pis pour St Lô, programmé sous chapito à la même heure qu’Ez3ekiel,  (vraiment dommage …) mais ce sont vers les Tourangeaux que nos pas (fatigués) nous ont dirigés. Certains n’ont pas trouvé judicieux l’heure à laquelle le groupe a été programmé. C’est vrai, on l’aurait préféré plus tôt dans la soirée, tant la musique hypnotique et raffinée du groupe culte se prête mieux à des heures moins indues, et surtout pas après des concerts plus vitaminés. Ce sont les premiers, sur cette édition où plane le malaise et le risque de grève des intermittents, comme sur tous les festivals, à avoir fait une pause : dans  un silence respectueux a défilé sur l’écran, en lettres géantes quasi menaçantes,  un texte militant sur le triste sort réservé aux plus précaires des acteurs culturels. Perso, j’ai trouvé ça très classe, et beaucoup plus parlant que bien des discours. Tant pis pour Breton, mais trop tard, trop loin, trop frisquet, l’équipe de parallèle(s) a plié les gaules. A demain !

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