Sur la scène Propul’son, Sérafine est le premier choc de cette deuxième journée de festival.
Identifiés folk psychédélique, le groupe a la lourde tâche de commencer à animer le public du festival, et, en début de cet après-midi, sous la chaleur à crever de dingue qui nous est tombé dessus, ce n’est clairement pas facile.
Pour faire simple le public est assis et s’économise.
Nous aussi, mais à l’intérieur on est tout ému et, disons le, carrément envoûté par une voix sortie d’on ne sait où.
Pas loin du paradis c’est sûr.
On n’a pas envie de se la jouer « j’ai des références », mais à un moment on a pensé fort à Jeff Buckley.
La pop de Sérafine est ultra tripante et c’est loin d’être un euphémisme.
C’est psyché, c’est revendiqué psyché mais ça a un petit côté mélodieux qui pousse un peu les limites du genre vers une symphonie atypique et véritablement originale.
Le trio a l’intelligence de laisser filer leurs morceaux suffisamment longtemps pour qu’on entre de plein pied dedans, et ça, cela nous plaît vraiment beaucoup.
Cathy Martineau
Crédit Photos : Delphine Nivelet