Flashback

NUITS BLONDES, TDS 2016, DIMANCHE 10 JUILLET

Quand le clair-obscur nous transperce et nous met à nu…
(Désolé pour mon jeu de mot à la con « Nuits Blondes = clair-obscur », mais c’était bien trop tentant de ne pas m’agripper à cette trop belle perche)
Au bout de trois jours de festival, sous un soleil de plomb, je sens la fatigue m’accaparée et je me demande bien comment réussir à boucler mon dernier compte rendu.
Mon parcours du combattant touche bel et bien à sa fin, mais c’est sans compter sur le pouvoir de ce groupe de génie.
C’est sur une mélodie à la fois douce, entêtante et entrainante, combinée à une parfaite rythmique, qu’ils entrent en matière.
Le public est là, pas en grand nombre. Mais depuis quand un public nombreux est-il synonyme d’un talent absolu ?
Puis le chanteur interprète ses textes, et on se sent comme saisi par les paroles.
Les spectateurs sont alors pris dans la musique de Nuits Blondes et commencent, le regard fixe sur le groupe, à se laisser à danser. Comme transpercer par la puissance et la sensibilité des quatre artistes.
On dirait qu’ils sont au summum de leur pouvoir.
Ils combinent de parfaites mélodies, avec des rythmiques à couper le souffle et des paroles riches de signification.
Le tout apporte des interprétations propres à chacun selon les images qu’elles provoquent.
Il faut être très fort pour savoir utiliser des mots durs de sens sur une mélodie virevoltante.
Les Nuit Blondes sont d’une telle sincérité et d’une telle volonté qu’ils peuvent monter en puissance en un quart de seconde.
Ils sont tout simplement vrais et se montrent tels qu’ils sont.
Ils savent parfaitement user de leur talent pour créer une musique à la fois rock, pop et progressive.
Tout compte fait, mon image de clair-obscur du début n’est pas si mal placée que ça, car je ressens comme une alchimie musicale jouant sur des contrastes sensés et assumés.
Mon verdict est fait : il s’agit de mon coup de cœur de cette année de Terres du Son 2016 !
Il ne reste plus qu’à espérer et attendre leur tout premier album qui, j’espère, se fera très vite.
Attention la relève de Bashung est là, les autres n’ont qu’à bien se tenir…

Julie Patillot

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