Flashback

LA MAISON TELLIER, TDS 2016, VENDREDI 8 JUILLET

Il fait très chaud quand La Maison Tellier commence à jouer sur la scène Ginko, et la température monte encore de deux ou trois degrés tant le groupe nous emmène illico presto sur les terres du sud des États Unis.
En interview le groupe nous confie avoir voulu s’éloigner du côté cowboy des albums précédents mais on ne se refait jamais tout à fait : le Rock’n Roll américain fait partie de leur adn. Bien moins que la musique folk, appellation revendiquée par le groupe à ses débuts.
Même si la guitare conserve quelques accents folks, Avalanche, sur scène (et bien plus que sur le disque) est rock.
Là où l’album paraît souvent mélancolique, introspectif, la scène apporte un supplément d’énergie communicative qui nous évite de nous sentir simple spectateur d’une histoire pas toujours très facile à comprendre. Les textes, énigmatiques, sont portés par une voix qui nous en rappelle très vite une autre, celle de Bertrand Cantat, et il faut faire un sacré effort pour essayer d’oublier Noir Désir. Heureusement une trompette délicate et posée très adroitement nous fait entrevoir un nouvel horizon.
On voyage pas mal avec La Maison Tellier, on fait même une très belle escale au Maroc avec Taros, une chanson qui raconte comment on écrit une chanson.
De façon assez magique, peu à peu le souvenir du mythique Noir Désir s’estompe et laisse place à La Maison Tellier, un genre d’ovni dans une programmation plus bling bling pour cette première journée de festival.

Cathy Martineau

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