Cosmo Sheldrake.
Où j’hésite à passer mon chemin mais, non, je reste quand même.
C’était vendredi, en fin d’après-midi.
Sur le moment, le londonien ne m’a pas vraiment chamboulée.
Étonnée, ça oui, mais enthousiasmée, non.
Avec 48 h de recul et un festival dans les jambes, sa prestation reste bien en tête.
Un petit jeune derrière une large console gavée de machines, un air de Dj qui va officier doctement, un petit génie décrit tel quel dans la presse : au premier abord, un repoussoir.
Attention, je précise, pour moi, hein.
Donc, ne me jetez pas des pierres les fans, on est dans le subjectif là (clin d’oeil).
Finalement, c’est un musicien spontané et super naturel, un homme orchestre qui me touche de plus en plus.
Son set est frais et nostalgique à la fois, et malgré mes réticences, j’adhère à ce genre de valse électro assez singulière.
D’autant plus étrange que cela se termine en ode aux vieux standards country.
Cosmo Sheldrake, le Dj crooner aux mille surprises : c’est ça qui va me trotter un bout de temps dans la tête.
Cathy Martineau