Conférence de presse Chinese Man
Interviews

CHINESE MAN, conférence de presse, TDS 2015

Conférence de presse Chinese Man

 

Quel recul avez-vous sur ces 11 ans de collectif ?

On ne s’est pas rendu compte de l’évolution, qui a été progressive, au final on éprouve de la fierté d’avoir fait perdurer un label indépendant, on est contents que les gens ne se lassent pas d’aller voir nos concerts, on n’aurait jamais imaginé tout ça quand on a commencé. Le but n’est pas de signer d’autres artistes, tout se passe par des rencontres, comme par exemple la collaboration avec Scratch Bandit Crewet, le but est que les artistes deviennent indépendants eux-mêmes. On n’a pas de projets à long terme, ni de vocation à signer plein de projets pour s’imposer en France comme un label omniprésent, ça on s’en fout, ce qu’on aime c’est collaborer soit via notre label, soit avec des collaborations avec d’autres labels. Le but étant d’encourager tous les labels indépendants à rester indépendants.
On n’avait aucune envie de carrière traditionnelle, l’idée de base était de sortir 500 vinyles, et pour faire 500 disques on n’allait pas attendre éternellement qu’une major veuille bien nous presser un disque. On était fans de labels comme DJ Shadow, on a commencé à faire un label avant de sortir un disque. On a sorti un premier maxi en 2005, chaque année ensuite pendant 3 ans des maxis, mais pas estampillés Chinese Man car on n’existait pas encore en tant que groupes, mais avec plein de compositeurs différents. Ensuite, on a un peu cédé à la demande populaire en sortant des Cd’s et commencer une autre carrière, mais nous à la base on n’avait pas d’autre ambition que de sortir 500 vinyles !

Il y a des tentatives de récupération de la part des majors ?

On est approchés à chaque sortie d’album, avec des propositions de rencontres, que l’on accepte car c’est toujours intéressant de rencontrer des gens, mais on se rend bien compte que l’on n’est pas du tout dans les mêmes dynamiques !

Du Cd au live, et de concert en concert, du fait qu’il y ait beaucoup de mix et de samples, est-ce que les morceaux évoluent ?

On essaie, mais tout en conservant des morceaux que les gens ont envie d’entendre. Et on préfère, quand on a trouvé un sample, le faire remixer par un autre groupe. Nous, la vision qu’on a donnée, elle est donnée, on préfère passer à un autre sample.

L’accueil du dernier clip et du dernier EP ?

Pour être honnête, on n’est pas extrêmement attentifs aux chiffres de ventes, on est plutôt dans le contact direct via internet et les réseaux sociaux. Apparemment, le clip a eu un écho intéressant, le morceau plaît, après ce n’est qu’un EP, c’est un projet un peu hybride avec pas mal de remix, donc on ne s’attend pas à la même résonance qu’avec un album.

Comment vous récupérez vos disques ?

On a un super disquaire à Marseille (La Galette, un allié de poids !), on a aussi un cousin qui a emménagé dans une maison dans laquelle l’ancien propriétaire avait laissé des centaines de disques, et puis les amis, les tatas et tontons !

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