© Christine Le Garrec
Interviews

Ceux qui marchent debout itw – TDS 2013

D’où vous vient ce goût pour cette période de l’humanité ?

Euh, en fait rien de tout ça. On était au bistrot et on a cherchait un nom, le premier qui est venu c’est « Le fils de Crao ». (Père adoptif de Rahan, célèbre personnage de BD). Mais comme un autre groupe portait ce nom, on a changé.
D’ailleurs on est sur la même page Wikipédia que les Wampas, qui étaient aussi une autre tribu de Rahan.

Vous êtes combien ?

On a longtemps été 6, mais comme on ne connaît pas la crise, on a engagé un saxophoniste. Après avoir longtemps sur le saxophone.

Et pourquoi ?

Ca, c’est un truc de fanfarons, les fanfarons n’aiment pas les saxophonistes. C’est rare le saxophoniste qui envoie et qui a un son agréable à écouter.

Vous chantez toujours en anglais ?

Oui, moi je suis à moitié anglais, et puis on joue du funk, et le funk, c’est américain.

Vous racontez quoi dans vos chansons ?

Ben toujours pareil, la société de consommation, le poker…. Mais le truc principal c’est quand même amusez-vous, on n’a pas de message particulier, on veut juste faire danser les gens.

Vous tournez beaucoup à l’étranger ? Quels sont les pays où ça marche le plus ?

Aux Etats-Unis, Canada… On joue aussi beaucoup en Hollande, Suisse, Belgique.

Comment vous trouvez vos titres d’album, comme Lala lalalala ?

C’est le titre d’une chanson, c’est facile à chanter.

Votre rencontre avec Klapisch ? (Ils ont fait le générique de son film « Cherche ton chat »)

Ils nous a vus au Dentier (sic) des Halles et dans notre bistrot, parce que oui, on a acheté un bar à la Bastille, rue de la Main d’Or, qui était le lieu de rendez-vous des fanfares. Deux du groupe, un des Têtes Raides et deux autres qui tenaient le bistrot, car on n’était jamais là. On a eu ça de 1998 à 2003. Ca s’appelait la Grosse Caisse et des caisses, là-bas, on en a pris plein ! Ca s’est fermé à cause du voisinage, mais pour la fermeture il y a eu une semaine de concerts. On a fermé aussi parce qu’il y avait trop de monde, on n’avait pas le temps de s’en occuper, on a dû prendre des employés, et ce n’était pas le but.

Vous vivez à Paris ?

Avant oui, mais un con est allé s’installer en Bretagne, l’autre à Marseille, c’est vachement pratique pour répéter !

Votre scène préférée ?

L’ancien Olympia, c’était une scène de cabaret, toute petite, dans une salle de 5000 places. On avait l’impression de pouvoir dire bonjour à tout le monde. Après on a passé de super moments à l’Européen, au Bataclan, au Trianon… mais notre QG reste le New Morning, on va y jouer pour la 24ème fois, la patronne a dit qu’au bout de 25 fois, on aurait une plaque.

Votre label ?

On s’autoproduit. Sur 8 albums, 6 sont en autoproduction.

Vos plus grands souvenirs ?

On en a plein, comme à Saint Louis du Sénégal, c’était la folie, on nous soulevait, les gens étaient debout sur les voitures ; la Nouvelle Orléans, forcément , on est chez nous ; au Nigéria, au Caire. Et une bonne panne de camion.

Votre prochain voyage ?

Demain, Moscou ! Notre ancien batteur doit nous attendre à l’aéroport, mais pour des histoires de papier, rien n’est moins sûr !

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