© Christine Le Garrec
Interviews

Elisa Jo itw – TDS 2013

Quel âge as-tu ?

J’ai 20 ans.

Quand as-tu commencé à te produire ?

Le projet Elisa Jo a démarré il y a 3 ans. Mon prof de piano, qui est aussi compositeur, m’a proposé que l’on fasse des chansons ensemble. On les a postées sur internet, et un petit buzz a commencé sur Mypsace. Entre temps, j’ai fait le concours Booster, dans ma région (Rouen) et grâce à ce dispositif j’ai rencontré mes tourneurs qui faisaient partie du jury, mon manager et j’ai commencé les premières parties : Zaz, Brigitte, Selah Sue, Yael Naim… Et j’ai rencontré Benjamin Biolay, qui a signé mon premier EP : une grande nouvelle pour moi !

Comment s’est passée cette rencontre ?

Super, c’est quelqu’un de simple, modeste et tout à fait charmant. Une très belle entente humaine et musicale. Il a bien saisi ce qui me ressemble, entre la pop, la folk, la soul… Le premier EP avec 4 titres a tellement bien marché que je lui ai demandé s’il voulait réaliser l’album, et il a dit OK.

Tu n’écris pas ?

Si, je suis auteur, j’écris tous les textes, mais je ne compose pas.

Qu’as-tu fait de tes études au passage ?

Je viens de finir ma troisième année de LEA (anglais, espagnol et portugais du Brésil), mais je dois passer au rattrapage pour ma licence. En fait, j’ai dû faire cette année à distance, et c’est vrai que ce qui se passe pour moi en ce moment pour la musique est nettement plus palpitant qu’une année en fac. Mais je tiens quand même à avoir ma licence !

D’où te vient cette voix exceptionnelle ? Et à quel moment t’es-tu rendu compte de ce don ?

De mes tripes ! En fait, je chante depuis que je suis toute petite. J’ai retrouvé des vidéos de moi à un an et demi où je chantais. J’ai en plus une famille très branchée musique qui m’ont donné les bases. Chanter, très vite, j’ai su que c’était un besoin, je chantais même en cours ! A 10 ans, j’ai eu envie d’apprendre le piano, puis la guitare.

Tes chansons racontent quoi ?

Ce qu’on peut raconter quand on a entre 17 et 20 ans ! Ca parle beaucoup d’amour, je ne peux pas le nier. Ce n’est pas toujours très gai, mais c’est comme ça, l’amour n’est pas toujours très gai.

Comment ça se passe avec tes copains ? Et comment tu appréhendes ton succès ?

Ma règle de base, c’est que la musique est un plaisir. Je n’avais pas l’ambition d’en faire mon métier. Mais les rencontres ont fait que… Mes amis ne sont pas tous en fac et n’ont pas forcément de schémas classiques et je pense être restée très simple dans mes rapports avec eux. Je pense qu’ils sont juste heureux pour moi.

Se trouver ici devant tant de personnes ?

C’est excitant, j’ai toujours aimé partager avec le public. C’est un ping-pong permanent, plus je donne, plus je reçois, et inversement.

Et si jamais ça devait s’arrêter, que ferais-tu comme métier ?

Profiler ! Ce serait génial ! Et même si ça devait s’arrêter, j’ai vécu tellement de belles choses que je ne me dirais jamais que j’ai raté quelque chose. Et la passion pour ma musique ne s’arrêtera jamais.

Ton actu ?

Après les Francos hier, quelques dates en juillet, vacances en août et à la rentrée, c’est la sortie de mon album.

 

www.elisa-jo.com

 

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