Pour ma part, je suis un peu allergique à cette chanson française qui tricote les petits maux du quotidien, entre nostalgie, état dépressif et bons sentiments un peu dégoulinants. Mais je le reconnais, Volo est beaucoup plus audible qu’un Vincent Delerm ou qu’un Mathieu Boogerts. Le duo tourangeau a le sens de la mélodie et pond souvent de jolies pépites. Pour l’occasion de leur carte blanche, les deux frères étaient entourés de Grand Rouquin Blanc et des Joyeux Urbains avec Wally, ce qui vitaminait leur show. Volo a son public, et c’est tant mieux. Un public conquis par leur prestation sur la plaine : leur concert ayant été interrompu par une méga panne de courant, c’est en acoustique, et en plein milieu des gens, qu’ils l’ont terminé.