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UN PEU DE LECTURE… – N° 2

Toujours sous la férule de l’éclectique Guy Astic, les editions ROUGE PROFOND continuent de publier des ouvrages doctes traitant de cinéma, soit sur une thématique précise ou un réalisateur en particulier.
Un des derniers en date se rapporte à Alex de la Iglesia et s’intitule «ALEX DE LA IGLESIA, LA PASSION DE TOURNER».
Il s’agit d’une série d’entretiens avec l’auteur de «PERDITA DURANGO», menés par Jesus Angulo et Antonio Santamarina, tous deux critiques et auteurs séparément de livres sur, entre autres, Arturo Ripstein, Julio Medem, Raoul Walsh et David Lean.

ALEX DE LA IGLESIA

Après une première partie centrée sur une analyse pénétrante de l’oeuvre du barbu espagnol, nos deux compères ont ensuite rassemblé deux années d’entrevues passées à divers moments avec sieur Iglésia, qui ouvrant ses archives, permet une iconographie composée d’images souvent inédites et de croquis. Des questions simples mais pertinentes et des réponses qui ne le sont pas moins donnent une véritable envie de se (re)plonger, c’est selon, dans la filmographie d’un des cinéastes populaires contemporains les plus essentiels, les plus cultivés et les plus en phase avec son temps.
Le résultat est quelque chose que l’on aimerait avoir plus souvent.

corben volume 2

Je vous avais déjà parlé de l’anthologie «RICHARD CORBEN, volume 1» chez DELIRIUM. Voici que cet excellent label poursuit son focus sur un des dessinateurs les plus géniaux que les underground comix révélèrent avec la sortie de «RICHARD CORBEN, volume 2», sélection rigoureuse des meilleurs histoires parues alors dans les mythiques magazines «EERIE» et «CREEPY» et surtout «RAGEMOOR», sur un scénario de Jan Strnad, vieux complice du papa de «DEN», qui nous donnèrent, ensemble, une série de merveilles, notamment un inoubliable «MUTANT WORLD».

RAGEMOOR

Ici, un château, celui de Ragemoor, hanté, en ses entrailles, par des créatures cauchemardesques et que l’héritier de cette bâtisse maudite va rencontrer pour le pire.
Ambiance lovecraftienne de rigueur pour un nouveau bijou graphique.

 

 

 

 

 

Fabrice Colin a commencé par écrire de la fantasy et de la science-fiction, suivis d’écrits pour la jeunesse, quelques scénarios de BD puis s’est tourné vers le polar, souvent avec talent. S’en sont suivis des oeuvres pour la jeunesse et quelques scénarios de BD. Et voici qu’il devient directeur éditiorial des éditions SUPER 8, nouvelle maison revendiquant son goût tourné autour du surnaturel. Trois romans ont ouvert le bal. L’un, «CARTER CONTRE LE DIABLE» de Glen David Gold est une réédition et narre les tribulations d’un magicien des années 1920, accusé du meurtre du président des Etats-Unis et qui fera évidemment tout pour prouver son innocence. Hautement divertissant. Les deux autres sont des inédits.

THE ROOK

«THE ROOK» est un croisement de MEN IN BLACK et de MEMENTO. Ecoutez plutôt : Myfanwy Thomas, jeune femme, victime d’une agression, se réveille, légèrement amnésique, dans un parc de Londres, entouré par des hommes portant gant en latex et costard-cravate, tous morts. Grâce à des post-it disséminés un peu partout, elle apprend qu’elle est une «Tour», une des plus hautes fonctions de la Checquy, une organisation secrète chargée de combattre les forces maléfiques menaçant la couronne britannique. Possédant des pouvoirs paranormaux, elle devra trouver le traître qui a voulu l’éliminer et qui a pactisé avec leur ennemis jurés, les Greffeurs. Avec des personnages bien trouvés, loufoques et graves à la fois, l’australien Daniel O’Malley signe un fort bon divertissement hormis une fin un peu abrupte et un chouïa «facile».

L'OBSESSION

 

«L’OBSESSION» de James Renner, lui, fût un éblouissement. Commençant avec une trame policière classique – la découverte d’un cadavre d’une personne que l’on croyait connaître et autour de son meurtrier – on bifurque à un moment radicalement vers autre chose sans que l’on ait vu venir le coup. Je ne vous en dirai pas plus si ce n’est de vous précipitez dessus.
A chaque fois, entre 500 et 600 pages mais qui se dévorent littéralement.
En attente ferme des prochains titres à venir.

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