Flashback

PADAWIN, TDS 2015, Dimanche 12 Juillet

 

Les frangins Pilot sont inclassables.
Leur musique également.
Convoquant les spectres de l’électro, du rock, du classique, du drum and bass,
Erwin, maître à penser, derrière un amas de claviers et une série d’engins improbables, rythme la cadence, s’agitant parfois comme un petit diable, triturant les boutons de ses machines.
Son frère, Alix, au physique de bûcheron du Périgord, fait preuve d’une technique impressionnante, capable de finesse avec sa batterie comme d’une extrême violence, mais toujours mélodique.
Madeline, au chant et violon, telle une elfe énervée, est un phare lumineux éclairant les spectateurs, ébahis par tant de virtuosité.
Simon, le guitariste, sorte de clochard céleste, martèle des riffs qui font mouche et possède des déplacements scéniques sortis de nulle part.
Sous un chapito plein à craquer, ce quatuor a fait aussi bien que Pink Floyd à sa grande époque : produire une musique divine qui emporte tout sur son passage.
On peut maintenant mourir en paix.

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