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La Femme – « on va mettre la pâtée »

« Sur la plage, dans le sable, je recherche des sensations… ». Ca vous chante, ça ? On a adoré le clip de ce très jeune groupe (20 ans en moyenne) et de son univers pop. Issus d’écoles d’art, Marlon et Sacha passent leur enfance et leur jeunesse à Biarritz, baignent dans la culture du surf et dans des univers musicaux allant de Barbara, Dutronc, Gainsbourg, Marie et les Garçons, le yéyé, l’électro et la new wave. Et aussi Kraftwerk et le Velvet Underground. A la base plus dans la recherche de sons « on a un peu peur des groupes qui font le buzz et qu’on oublie très vite », ils font quand même un premier concert lors d’un voyage aux Etats-Unis où ils passent 3 mois chez des potes surfeurs en dormant à droite et à gauche. Depuis, ils n’arrêtent pas et sont devenus de vraies bêtes de scène, déployant une énergie digne des plus grandes rock stars. Et s’ils chantent toujours en français, c’est : « pour se démarquer des autres groupes ; on est français donc on parle français ; on écoute surtout des groupes français ». Avant un concert dont le 22 se souvient encore, rencontre avec Marlon, Sacha et Clémence, repérée sur internet et première femme de La Femme. Cheveux bleus un peu en bataille, pieds en chaussettes sur le canapé, ils ont l’air d’enfants qui sortent du lit…

© Parallèle(s) 2013

© Parallèle(s) 2013

Votre pochette est très visuelle, c’est important pour vous ?

On aime bien que le visuel soit à la hauteur du disque, c’est l’expansion de notre univers en fait. Avec le temps on va le développer, là on se construit une identité petit à petit.

Le succès du groupe ?

En revenant de notre tournée aux USA tout s’est accéléré, on a commencé à conquérir un public. Au départ ça faisait un peu peur mais on a pris notre temps pour se poser dans le paysage musical.

Vous êtes un groupe de scène, comment la canaliser sur un cd ?

Au départ on n’est pas vraiment un groupe, c’est un assemblage de pistes. Après on est énergiques, on est jeunes, donc le délire rock sur scène c’est cool.

Les USA, c’était comment ?

On est devenus des hommes ! On a rencontré plein de monde, du coup on a fait pas mal de dates et on est restés le plus longtemps qu’on a pu, c’est-à-dire trois mois. On squattait à droite à gauche sans savoir ce qui nous attendait et on a réussi à faire un buzz puisqu’on a enregistré là bas.

La tournée aujourd’hui?

On va écumer la France et les gros festivals, on a environ 45 dates, et les Francos de Montréal : on va mettre la pâtée !


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